Après plusieurs expositions hors-les-murs, en France et aux Etats-Unis, la Réunion des Musées Métropolitains s’associe au Shanghai Minsheng Art Museum pour son tout premier projet en Chine. Le 6 septembre sera inaugurée l’exposition L’invisible vu, qui explore les voies de la peinture en France dans les années d’après-guerre. Soulages, Hartung, De Staël… sont de la partie. Une cinquantaine d’oeuvres du musée des Beaux-Arts de Rouen entamera bientôt un long périple pour rejoindre la Chine par vol cargo. Il s’agit de la première exposition sur cette période artistique à Shanghai.

Pour ce partenariat d’ampleur avec une grande institution chinoise, la Réunion des Musées Métropolitains a choisi de montrer sa collection d’art moderne, faisant la part belle aux peintres comme Pierre Soulages, Hans Hartung, Arpad Szenes, Maria Elena Vieira da Silva, ou encore Roger Bissière et Alfred Manessier, grands représentants de ce que l’on appelle « L’abstraction lyrique » ou la « Seconde Ecole de Paris ».

D’autres artistes, comme Jean Dubuffet et les artistes du groupe CoBrA, se tournant vers une forme de peinture plus brute et plus ouverte à la figuration seront représentés par des peintures et de nombreux dessins rarement montrés.

Les spectateurs pourront découvrir également l’art optique de Vasarely, l’art concret d’Aurélie Nemours et les créations mathématiques de Véra Molnar.