Aller au contenu principal

Braque, Miro, Calder, Nelson : Varengeville, un atelier sur les falaises

5 Avril 2019 - 2 Septembre 2019
Braque, Miro, Calder, Nelson : Varengeville, un atelier sur les falaises

Perché sur la Côte d’Albâtre, le village de Varengeville-sur- Mer (Seine-Maritime) attire depuis la fin du XIXe siècle de nombreux artistes, peintres, écrivains et musiciens. En 1928, l’architecte américain Paul Nelson y achète une maison de campagne et fait découvrir le village à ses amis Marcelle et Georges Braque. Ce dernier, alors reconnu comme l’un des plus grands peintres français, décide à
son tour de s’établir en Normandie et construit en 1930 une maison où il fera de longues retraites jusqu’à son décès en 1963.

Varengeville apporte de nouveaux thèmes dans l’oeuvre de Braque, paysages, oiseaux, antiquité, mais aussi de nouveaux matériaux pour une nouvelle pratique : la sculpture. Sa vie à Varengeville est partagée entre création, promenades,
rencontres : nombreux sont en effet les artistes, poètes, écrivains à lui rendre visite. L’été 1937 voit séjourner le sculpteur américain Alexander Calder, le peintre catalan Joan Miró, Hans Hartung, peintre allemand. A l’extrémité du continent, avant que le conflit ne ravage l’Europe, les falaises de Varengeville sont devenues un atelier sans frontières.

Après s’être penché en 2017 sur l’atelier normand de Picasso au Boisgeloup, près de Gisors, en 2018 sur l’itinéraire de Marcel Duchamp de Blainville-Crevon à Rouen, la Réunion des Musées Métropolitains complète en 2019 son exploration de la modernité en Normandie avec cette exposition, la première à porter un regard complet sur le séjour de Braque à Varengeville. Nous sommes heureux de trouver à nos côtés des partenaires pour qui la culture est un des enjeux majeurs de notre temps, et espérons que cet engagement en entrainera d’autres.